Le Groupe BEI, en tant que premier bailleur de fonds au monde dans le domaine de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à leurs effets, est résolu à soutenir l’action en faveur du climat et la protection de l’environnement. L’engagement qu’a pris la BEI de mesurer et de gérer l’empreinte de ses opérations internes s’inscrit dans le droit fil des politiques, des principes et des normes qu’elle applique sur le plan environnemental et social pour les projets qu’elle finance, ainsi que vis-à-vis des responsabilités des diverses parties. La Banque veut montrer l’exemple en mesurant, gérant et présentant la performance environnementale de ses opérations internes avec autant de vigueur que pour ses opérations financières. Pour ce faire, elle entend « passer des paroles aux actes ».

En 2016, les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues aux activités internes de la BEI ont diminué de 48 % par rapport aux toutes premières mesures en 2007, passant à 6,16 tonnes équivalent CO₂ par employé.

Cependant, les émissions absolues ont augmenté depuis 2007, principalement en raison de la croissance des volumes d’activité et des effectifs (119 %), entraînant de fait l’augmentation des déplacements professionnels et des émissions émanant des bâtiments. En outre, davantage d’éléments sont désormais pris en compte dans le calcul de l’empreinte carbone interne.

* Année de référence

En 2007, la BEI a calculé pour la première fois l’empreinte carbone des activités de son siège à Luxembourg et s’est fixé l’objectif de réduire ses émissions relatives de 20 à 30 % d’ici 2020. Comprendre ses émissions de gaz à effet de serre lui permet de définir et de mettre en œuvre des mesures destinées à les diminuer et à suivre l’évolution de ses performances. 

La Banque a adopté différentes mesures visant à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre, notamment l’optimisation de ses systèmes de chauffage et de ventilation, une gestion active de l’éclairage, la virtualisation et la consolidation de ses infrastructures informatiques et la mise en place d’une solution de gestion des flux d’impression sécurisée (FollowMe). D’autres modifications ont été apportées à la politique relative aux déplacements professionnels pour répondre à la principale composante des émissions de type 3 (« scope 3 »), à savoir les voyages d’affaires, et des solutions plus concrètes ont été mises en œuvre, comme les vidéoconférences et les plateformes de communication par internet (VoIP), pour permettre l’organisation de réunions virtuelles et réduire davantage le besoin de se déplacer.

Compensation de l’empreinte carbone résiduelle du Groupe BEI

La BEI a commencé à compenser ses émissions résiduelles en 2013 grâce au projet REDD+ de Wildlife Works situé dans le couloir de Kasigau au Kenya, le premier projet au monde à avoir été vérifié et validé selon la norme VCS (Verified Carbon Standard) et la norme CCB (Climate, Community and Biodiversity). Outre l’incidence positive de la protection de puits de carbone naturels sur les gaz à effet de serre, plusieurs initiatives de collectivités locales liées au développement durable ont aussi vu le jour grâce aux retombées du projet.