L’accès au logement est devenu de plus en plus problématique dans l’Union européenne en raison de l’évolution démographique, de l’urbanisation, de la pandémie de COVID-19, du conflit en Ukraine et de la flambée des coûts de l’énergie et de la vie. Ces facteurs font que, pour de nombreuses familles, en particulier celles à revenu faible ou intermédiaire, et pour les jeunes, se loger est devenu difficile.
C’est également le cas pour Chypre, et le prêt de 125 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement – 108 millions d’euros affectés à l’université de Limassol et 17 millions d’euros à la municipalité de Paphos – vise à remédier à cette situation. Une partie du financement provient du programme InvestEU, une initiative européenne qui soutient les infrastructures sociales, les investissements durables, l’innovation et la création d’emplois en Europe. Avec le soutien financier de la plateforme de conseil InvestEU, les services de conseil de la BEI aident également l’université à optimiser l’efficacité énergétique des nouvelles infrastructures.
« L’amélioration des infrastructures universitaires aidera les universités chypriotes à attirer et à former les talents, contribuant ainsi à stimuler la croissance économique, l’innovation des entreprises et le progrès social dans le pays », affirme Sofia Kalogirou, chargée de prêts à la Banque européenne d’investissement qui travaille sur des projets dans cette région.
En 2024, le Fonds européen d’investissement a investi plus de 50 millions d’euros pour soutenir la mise à disposition de logements pour étudiants en Europe centrale et orientale. En parallèle, la Banque européenne d’investissement a financé d’autres grands projets de logements étudiants, ce qui souligne l’importance croissante du problème.
Parmi ces projets, figurent :