• Title
  • L’initiative Résilience économique

  • Long Title
  • L’initiative Résilience économique de la BEI

  • Banner Title
  •  

  • Id photos without linguistic version


  • Collection

  • Summary
  • Lancée en 2016, l’initiative Résilience économique (IRE) s’inscrit dans le cadre de la réponse apportée par l’Union européenne aux difficultés que connaissent les pays du voisinage méridional et les Balkans occidentaux, comme les déplacements forcés et les migrations, les crises économiques et politiques, les sécheresses et les inondations.

    L’IRE crée des emplois et stimule la croissance économique dans la région en investissant dans des infrastructures de base et dans le développement du secteur privé. Elle est aussi susceptible de contribuer à la lutte contre les flux migratoires.

    L’initiative Résilience économique met à disposition un ensemble de prêts et de produits financiers innovants, tout en panachant des contributions de bailleurs de fonds et des financements de la BEI. Elle est mise en œuvre en étroite coopération avec les États membres de l’UE, la Commission européenne et d’autres partenaires. La Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Royaume-Uni, la Slovaquie et la Slovénie ont été les premiers États membres de l’UE à y contribuer.

    À ce jour, plus de 59 projets, pour un investissement total de 5,26 milliards d'EUR, ont été approuvés au titre de l’initiative Résilience économique, qui devrait procurer des financements supplémentaires de 15 milliards d'EUR. 

    Des informations supplémentaires sur l’initiative Résilience économique de la BEI sont disponibles dans les questions-réponses et la brochure.


  • Article
  • Lancée en 2016, l’initiative Résilience économique (IRE) s’inscrit dans le cadre de la réponse apportée par l’Union européenne aux difficultés que connaissent les pays du voisinage méridional et les Balkans occidentaux, comme les déplacements forcés et les migrations, les crises économiques et politiques, les sécheresses et les inondations.

    L’IRE crée des emplois et stimule la croissance économique dans la région en investissant dans des infrastructures de base et dans le développement du secteur privé. Elle est aussi susceptible de contribuer à la lutte contre les flux migratoires.

    L’initiative Résilience économique met à disposition un ensemble de prêts et de produits financiers innovants, tout en panachant des contributions de bailleurs de fonds et des financements de la BEI. Elle est mise en œuvre en étroite coopération avec les États membres de l’UE, la Commission européenne et d’autres partenaires. La Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Royaume-Uni, la Slovaquie et la Slovénie ont été les premiers États membres de l’UE à y contribuer.

    À ce jour, plus de 59 projets, pour un investissement total de 5,26 milliards d'EUR, ont été approuvés au titre de l’initiative Résilience économique, qui devrait procurer des financements supplémentaires de 15 milliards d'EUR. 

    Des informations supplémentaires sur l’initiative Résilience économique de la BEI sont disponibles dans les questions-réponses et la brochure.

    L'initiative Résilience économique de la BEI depuis 2016

    Une action commune de l’UE

    L’initiative Résilience économique fait partie de la réponse commune de l’UE aux défis que représentent les déplacements forcés et les migrations. Elle est mise en œuvre en étroite collaboration avec les États membres de l’UE, la Commission européenne, les bailleurs de fonds et d’autres partenaires.

    La Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et le Royaume-Uni sont les premiers États membres de l’UE à avoir annoncé leur contribution à l’initiative Résilience économique (IRE).

    Pour changer la donne dans les pays partenaires, la BEI compte sur plus de trente ans d’expérience à l’appui de projets d’investissement dans la région. Compte tenu de l’urgence de la situation et de son importance pour l’UE, la BEI a commencé fin 2016 à renforcer son soutien à ces deux régions (voisinage méridional et Balkans occidentaux) dans le cadre de son propre engagement à l’égard de l’initiative Résilience économique. Avec l’arrivée des premières contributions de bailleurs de fonds vers la fin de l’année 2017, la Banque a aussi entamé la préparation de projets à fort impact, qui sont tributaires de l’appui des ressources des bailleurs de fonds.

    Des informations supplémentaires sur l’initiative Résilience économique de la BEI sont disponibles dans les questions-réponses et la brochure.


  • Central Box
  • Article Box
  •  


    Quelle est la portée géographique de l’initiative Résilience économique ?


    Pays admissibles :

    Pays du voisinage méridional

    Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Libye**, Maroc, Palestine***, Syrie** et Tunisie

    Balkans occidentaux

    Albanie, Macédoine du Nord, Bosnie-Herzégovine, Kosovo*, Monténégro et Serbie

    Projects financed by EIB's Economic Reilience Initiative

    Certains projets soutenus par la BEI ont d’ores et déjà des effets réels pour les populations dans les pays du voisinage méridional et les Balkans occidentaux. En voici quelques exemples.

    Pays voisinage méridional

  • Alternate title
  • Des zones industrielles au Liban : un stimulant pour la croissance économique et une réponse à la crise des réfugiés
  • Alternate summary
  • La création de zones industrielles au Liban est un exemple de la façon dont l’initiative Résilience économique de la BEI aide les pays à trouver des solutions à la problématique migratoire. Il est difficile de démarrer une activité commerciale au Liban. Les prix des terrains sont élevés et il est compliqué de trouver des financements. Pire encore, de nombreuses zones industrielles du pays ne disposent pas d’un accès approprié à l’électricité, aux moyens de communication et aux transports.

  • ID photo
  • Article Box
  •  


    Quelle est la portée géographique de l’initiative Résilience économique ?


    Pays admissibles :

    Pays du voisinage méridional

    Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Libye**, Maroc, Palestine***, Syrie** et Tunisie

    Balkans occidentaux

    Albanie, Macédoine du Nord, Bosnie-Herzégovine, Kosovo*, Monténégro et Serbie

    Projects financed by EIB's Economic Reilience Initiative

    Certains projets soutenus par la BEI ont d’ores et déjà des effets réels pour les populations dans les pays du voisinage méridional et les Balkans occidentaux. En voici quelques exemples.

    Pays voisinage méridional

  • Alternate title
  • Soutenir les femmes entrepreneurs en Jordanie
  • Alternate summary
  • Depuis 20 ans, le fonds Microfund for Women fournit des financements à des femmes en Jordanie et les encourage à faire preuve d’esprit d’entreprise. Dans le cadre de sa première opération de microfinance en Jordanie, soutenue par des fonds de l’UE, la BEI aide des entrepreneurs à faible revenu en leur accordant des prêts de faible montant et en leur proposant une assistance technique.

  • ID photo

  • Alternate title
  • Création d’emplois au Moyen-Orient et en Afrique du Nord
  • Alternate summary
  • Silicon Badia s’appuie à la fois sur le savoir-faire et sur des ressources en capital-risque de la BEI, ainsi que sur des aides non remboursables de l’UE, pour fournir des compétences et des fonds à des jeunes et des femmes qui créent des entreprises dans la partie méridionale et orientale du bassin méditerranéen et leur permettre de prendre leur essor. Amina Al Ramadna est l’une de ces femmes entrepreneurs. « Si vous allez dans une banque normale, on demande l’approbation de votre mari. Ici, on s’intéresse à votre entreprise au sens large », explique-t-elle.

  • ID photo

  • Alternate title
  • De l’espoir pour la population syrienne
  • Alternate summary
  • Des enfants syriens réfugiés au Liban suivent le programme scolaire libanais, en version dématérialisée, sur des tablettes d’une valeur de 60 USD, grâce à une société d’enseignement en ligne financée par la BEI. Des investissements comme celui-ci permettent à des enfants venus de Syrie, dont le quotidien a été bouleversé par la guerre, de rattraper certains des enseignements qu’ils n’ont pas pu suivre. Ils soutiennent aussi l’innovation et les nouvelles entreprises créatrices d’emplois.

  • ID photo

  • Article Box
  • Balkans occidentaux

  • Alternate title
  • L’une des plus belles lignes ferroviaires d’Europe retrouve sa gloire d’antan
  • Alternate summary
  • Le réseau ferré du Monténégro était l’une des grandes réussites du pays. Il s’agissait du projet d’infrastructure le plus ambitieux et le plus onéreux de l’ancienne fédération yougoslave. Cependant, il est aujourd’hui tombé dans un état de délabrement complet. Il est toutefois prévu de le remettre sur les rails grâce à l’aide de la BEI.

  • ID photo
  • 9351051c-66e0-4532-96fe-c6f81e4bbaa7

  • Article Box
  • Balkans occidentaux

  • Alternate title
  • Ça roule au Kosovo*
  • Alternate summary
  • Un prêt de la BEI donne un coup d’accélérateur à un investissement conjoint UE-Kosovo en faveur d’une autoroute cruciale. La capacité de transporter des personnes et des biens est un élément clé pour l’avenir économique du plus jeune pays d’Europe, le Kosovo*. C’est pour cela qu’une nouvelle autoroute de 30 km de long, prévue dans l’ouest du pays, revêt une importance aussi vitale.

  • ID photo

  • Article Box
  • Balkans occidentaux

  • Alternate title
  • Construction d’un nouvel hôpital à Niš : une première depuis 50 ans
  • Alternate summary
  • Pendant un demi-siècle, l’établissement hospitalier de Niš a fait un arrêt sur image, jusqu’à ce qu’un financement de la BEI contribue à en faire le centre de soins le plus moderne de Serbie, l’objectif étant d’améliorer la qualité des soins de santé sur l’ensemble du territoire de la Serbie et de les rendre plus accessibles à la majorité de la population. Outre Niš, le projet prévoit également la conception, la construction, la rénovation et l’équipement de centres de soins à Belgrade, Novi Sad et Kragujevac.

  • ID photo
  • 47622cc7-ceb2-42a3-a660-96b31928b8ae

  • Alternate title
  • Un nouveau souffle pour le vieux quartier de Tirana
  • Alternate summary
  • Via son initiative « Résilience économique », la banque de l'UE accorde à l’Albanie son premier prêt en faveur de l’aménagement urbain de la capitale. Ce projet prévoit le nettoyage de la rivière, mais également une réorganisation des rues et de l’infrastructure urbaine à proximité des deux rives. Le financement inclut un prêt de 8 millions d'EUR de la BEI, des dons atteignant 2,4 millions d'EUR et une subvention d’assistance technique d’une valeur de 500 000 EUR.

  • ID photo
  • 9e572cd4-1cf6-4fc2-9a5a-840e322e9f28

  • Article Box
  • L’initiative Résilience économique en bref

    Quelle est l’ampleur des investissements attendus dans le cadre de cette initiative ?

    L’initiative Résilience économique entraîne un changement radical dans l’appui de la BEI aux deux régions concernées, avec une augmentation de ses financements de 6 milliards d’EUR sur une période de cinq ans à compter d’octobre 2016 pour les pays voisins du Sud et les Balkans occidentaux. Ces financements commencent déjà à avoir des répercussions sur le terrain et renforcent la résilience économique.

    D’après les estimations de la BEI, les 6 milliards d’EUR, auxquels s’ajoutent les autres financements de sources publiques et privées, devraient permettre de mobiliser 15 milliards d’EUR d’investissements supplémentaires dans les pays admissibles du voisinage méridional et des Balkans occidentaux d’ici à 2020.

    Quels sont les domaines visés par les investissements ?

    L’initiative Résilience économique cible le secteur public comme le secteur privé pour soutenir :

    • les infrastructures durables et vitales, par des investissements dans des services comme l’eau propre, l’énergie et l’électricité, en particulier dans des régions où les besoins en infrastructures augmentent sous l’effet des migrations, mais également, par exemple, par l’amélioration de l’éducation, des soins de santé, des transports locaux et des services urbains ;
    • l’essor du secteur privé, avec à la clé une multiplication des possibilités d’emploi, par exemple via un appui renforcé aux petites et très petites entreprises.

    L’initiative permet aussi à la banque de l’UE de fournir des services supplémentaires de conseil et d’assistance technique à l’appui des projets.

    Des investissements ont-ils déjà été approuvés ? Quelles en sont les incidences attendues ?

    Les investissements au titre de l’IRE vont bon train : à ce jour, 59 projets et 5,26 milliards d’EUR de financements ont été approuvés dans le cadre de l’initiative, dont bien plus de la moitié pour le développement du secteur privé. À eux seuls, les prêts octroyés par l’intermédiaire de banques partenaires devraient bénéficier à plus de 11 000 PME et ETI, avec à la clé le maintien de plus de 211 000 emplois.

    Parmi les autres projets figurent des investissements à réaliser d’urgence dans la gestion des déchets et de l’eau, mais aussi dans des infrastructures essentielles concernant notamment les transports, l’énergie et la santé. Les opérations couvrent l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie dans le voisinage méridional, ainsi que l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo*, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie dans les Balkans occidentaux.

    Comment l’initiative Résilience économique aidera-t-elle à relever les défis que représentent les migrations et les déplacements forcés ?

    Plus de deux millions de réfugiés sont actuellement accueillis dans les pays du voisinage méridional, et les pays des Balkans occidentaux sont devenus l’un des principaux axes migratoires vers l’Europe. L’initiative de la banque de l’UE, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort commun de l’UE, aidera à remédier aux causes fondamentales des migrations et contribuera au développement durable en appuyant des projets ayant d’importantes retombées sociales et environnementales. Dans le droit fil des activités existantes de la Banque, les investissements viseront à créer des emplois pour les jeunes et les femmes et à soutenir l’action en faveur du climat.

    Dans la pratique, renforcer la résilience économique dans les pays d’accueil et de transit signifie créer des emplois et mettre en place les infrastructures nécessaires pour les populations locales ainsi que pour les populations déplacées. Les réfugiés peuvent aussi bénéficier, dans ce contexte, des possibilités qui leur sont données d’acquérir leur autonomie et de vivre dans la dignité.

    En outre, les investissements aux fins de la résilience économique peuvent contribuer à mieux préparer les régions aux futurs chocs extérieurs et, idéalement, favoriser également une plus grande stabilité dans les pays fragiles.

    Comment l’initiative Résilience économique s’intègre-t-elle dans les efforts déployés par l’UE pour relever les défis que représentent les migrations et les déplacements forcés ?

    Le Plan européen d’investissement extérieur (PEIE), convenu à la mi-2017, est une nouvelle approche de la manière dont l’UE soutient le développement durable et vise à sélectionner, préparer et soutenir des projets d’investissement en Afrique ainsi que dans les pays voisins de l’UE.

    L’initiative Résilience économique de la BEI vient compléter le Plan européen d’investissement extérieur. Garantir une coordination étroite et la complémentarité avec les initiatives de l’UE est une priorité absolue. En réalité, le rôle important joué par la BEI dans le PEIE garantit qu’ils travaillent main dans la main. L’initiative Résilience économique fait partie de la réponse commune de l’Europe à la crise migratoire et des réfugiés, avec pour objectif de remédier aux causes à plus long terme des flux migratoires. La BEI continuera d’avoir recours aux différents soutiens apportés par le PEIE et sera l’une des partenaires mettant en œuvre la nouvelle garantie de l’UE offerte via le Fonds européen pour le développement durable (FEDD).

    Quels seront les besoins de la BEI pour mener à bien ce plan ambitieux ?

    Pour mettre en œuvre l’initiative Résilience économique dans son intégralité, la BEI a besoin :

    • d’une garantie de l'UE appropriée pour couvrir les risques à la fois politiques et commerciaux de ses opérations de prêt dans les pays admissibles du voisinage méridional et des Balkans occidentaux ;
    • de ressources provenant des donateurs, qui seront utilisées à des fins de subventions d’investissement, d’assistance technique et d’autres formes de financements concessionnels, ainsi que de financement d’impact.

    Contribuer à l’initiative Résilience économique

    Afin de relever les défis communs auxquels sont confrontés les pays voisins de l’UE et de fournir les financements concessionnels nécessaires pour mettre en œuvre les investissements ambitieux inclus dans la réserve de projets de l’initiative Résilience économique, la BEI travaille en partenariat avec la communauté internationale des bailleurs de fonds. Les ressources sont conservées dans un fonds spécial, le Fonds pour l’initiative Résilience économique (ou ERIF, pour Economic Resilience Initiative Fund).

    En contribuant à l’ERIF, les bailleurs de fonds peuvent exercer un impact direct sur le quotidien des migrants et des populations locales dans les pays d’accueil et de transit des régions du voisinage méridional et des Balkans occidentaux.

    Quel est l’état d’avancement de la collecte de ressources pour le Fonds IRE ?

    Bulgarie, la Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et le Royaume-Uni sont les premiers États membres de l’UE à avoir annoncé leur contribution, signalant que le moment est désormais venu d’utiliser les ressources du Fonds IRE pour accélérer les investissements à fort impact destinés à créer de nouvelles perspectives et à renforcer la résilience économique dans ces régions. Ils permettront d’améliorer la vie quotidienne des populations et l’environnement économique, non seulement dans les localités dont sont originaires de nombreux migrants, mais aussi dans les localités d’accueil et de transit. L’initiative répond à la demande formulée par l’ensemble des 28 États membres de l’Union européenne. Ces neuf pays ouvrant la voie, d’autres devraient bientôt suivre.

    Cette contribution vient s’ajouter aux financements déjà disponibles, dont une contribution de la BEI de 90 millions d’EUR à l’appui de l’assistance technique pour aider au lancement des projets.

  • Related page title
  • Managing migration, building opportunity and resilience – VP Scannapieco on EIB action
  • Related page summary
  • At a special conference at the European Parliament in Brussels on 21 June 2017, EIB Vice-President Dario Scannapieco laid out the actions that the EU bank is taking to help manage migration to Europe and to tackle its root causes in Europe’s neighbourhood and beyond.

  • ID photo

  • Article Box
  • L’initiative Résilience économique en bref

    Quelle est l’ampleur des investissements attendus dans le cadre de cette initiative ?

    L’initiative Résilience économique entraîne un changement radical dans l’appui de la BEI aux deux régions concernées, avec une augmentation de ses financements de 6 milliards d’EUR sur une période de cinq ans à compter d’octobre 2016 pour les pays voisins du Sud et les Balkans occidentaux. Ces financements commencent déjà à avoir des répercussions sur le terrain et renforcent la résilience économique.

    D’après les estimations de la BEI, les 6 milliards d’EUR, auxquels s’ajoutent les autres financements de sources publiques et privées, devraient permettre de mobiliser 15 milliards d’EUR d’investissements supplémentaires dans les pays admissibles du voisinage méridional et des Balkans occidentaux d’ici à 2020.

    Quels sont les domaines visés par les investissements ?

    L’initiative Résilience économique cible le secteur public comme le secteur privé pour soutenir :

    • les infrastructures durables et vitales, par des investissements dans des services comme l’eau propre, l’énergie et l’électricité, en particulier dans des régions où les besoins en infrastructures augmentent sous l’effet des migrations, mais également, par exemple, par l’amélioration de l’éducation, des soins de santé, des transports locaux et des services urbains ;
    • l’essor du secteur privé, avec à la clé une multiplication des possibilités d’emploi, par exemple via un appui renforcé aux petites et très petites entreprises.

    L’initiative permet aussi à la banque de l’UE de fournir des services supplémentaires de conseil et d’assistance technique à l’appui des projets.

    Des investissements ont-ils déjà été approuvés ? Quelles en sont les incidences attendues ?

    Les investissements au titre de l’IRE vont bon train : à ce jour, 59 projets et 5,26 milliards d’EUR de financements ont été approuvés dans le cadre de l’initiative, dont bien plus de la moitié pour le développement du secteur privé. À eux seuls, les prêts octroyés par l’intermédiaire de banques partenaires devraient bénéficier à plus de 11 000 PME et ETI, avec à la clé le maintien de plus de 211 000 emplois.

    Parmi les autres projets figurent des investissements à réaliser d’urgence dans la gestion des déchets et de l’eau, mais aussi dans des infrastructures essentielles concernant notamment les transports, l’énergie et la santé. Les opérations couvrent l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Palestine et la Tunisie dans le voisinage méridional, ainsi que l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo*, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie dans les Balkans occidentaux.

    Comment l’initiative Résilience économique aidera-t-elle à relever les défis que représentent les migrations et les déplacements forcés ?

    Plus de deux millions de réfugiés sont actuellement accueillis dans les pays du voisinage méridional, et les pays des Balkans occidentaux sont devenus l’un des principaux axes migratoires vers l’Europe. L’initiative de la banque de l’UE, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort commun de l’UE, aidera à remédier aux causes fondamentales des migrations et contribuera au développement durable en appuyant des projets ayant d’importantes retombées sociales et environnementales. Dans le droit fil des activités existantes de la Banque, les investissements viseront à créer des emplois pour les jeunes et les femmes et à soutenir l’action en faveur du climat.

    Dans la pratique, renforcer la résilience économique dans les pays d’accueil et de transit signifie créer des emplois et mettre en place les infrastructures nécessaires pour les populations locales ainsi que pour les populations déplacées. Les réfugiés peuvent aussi bénéficier, dans ce contexte, des possibilités qui leur sont données d’acquérir leur autonomie et de vivre dans la dignité.

    En outre, les investissements aux fins de la résilience économique peuvent contribuer à mieux préparer les régions aux futurs chocs extérieurs et, idéalement, favoriser également une plus grande stabilité dans les pays fragiles.

    Comment l’initiative Résilience économique s’intègre-t-elle dans les efforts déployés par l’UE pour relever les défis que représentent les migrations et les déplacements forcés ?

    Le Plan européen d’investissement extérieur (PEIE), convenu à la mi-2017, est une nouvelle approche de la manière dont l’UE soutient le développement durable et vise à sélectionner, préparer et soutenir des projets d’investissement en Afrique ainsi que dans les pays voisins de l’UE.

    L’initiative Résilience économique de la BEI vient compléter le Plan européen d’investissement extérieur. Garantir une coordination étroite et la complémentarité avec les initiatives de l’UE est une priorité absolue. En réalité, le rôle important joué par la BEI dans le PEIE garantit qu’ils travaillent main dans la main. L’initiative Résilience économique fait partie de la réponse commune de l’Europe à la crise migratoire et des réfugiés, avec pour objectif de remédier aux causes à plus long terme des flux migratoires. La BEI continuera d’avoir recours aux différents soutiens apportés par le PEIE et sera l’une des partenaires mettant en œuvre la nouvelle garantie de l’UE offerte via le Fonds européen pour le développement durable (FEDD).

    Quels seront les besoins de la BEI pour mener à bien ce plan ambitieux ?

    Pour mettre en œuvre l’initiative Résilience économique dans son intégralité, la BEI a besoin :

    • d’une garantie de l'UE appropriée pour couvrir les risques à la fois politiques et commerciaux de ses opérations de prêt dans les pays admissibles du voisinage méridional et des Balkans occidentaux ;
    • de ressources provenant des donateurs, qui seront utilisées à des fins de subventions d’investissement, d’assistance technique et d’autres formes de financements concessionnels, ainsi que de financement d’impact.

    Contribuer à l’initiative Résilience économique

    Afin de relever les défis communs auxquels sont confrontés les pays voisins de l’UE et de fournir les financements concessionnels nécessaires pour mettre en œuvre les investissements ambitieux inclus dans la réserve de projets de l’initiative Résilience économique, la BEI travaille en partenariat avec la communauté internationale des bailleurs de fonds. Les ressources sont conservées dans un fonds spécial, le Fonds pour l’initiative Résilience économique (ou ERIF, pour Economic Resilience Initiative Fund).

    En contribuant à l’ERIF, les bailleurs de fonds peuvent exercer un impact direct sur le quotidien des migrants et des populations locales dans les pays d’accueil et de transit des régions du voisinage méridional et des Balkans occidentaux.

    Quel est l’état d’avancement de la collecte de ressources pour le Fonds IRE ?

    Bulgarie, la Croatie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie et le Royaume-Uni sont les premiers États membres de l’UE à avoir annoncé leur contribution, signalant que le moment est désormais venu d’utiliser les ressources du Fonds IRE pour accélérer les investissements à fort impact destinés à créer de nouvelles perspectives et à renforcer la résilience économique dans ces régions. Ils permettront d’améliorer la vie quotidienne des populations et l’environnement économique, non seulement dans les localités dont sont originaires de nombreux migrants, mais aussi dans les localités d’accueil et de transit. L’initiative répond à la demande formulée par l’ensemble des 28 États membres de l’Union européenne. Ces neuf pays ouvrant la voie, d’autres devraient bientôt suivre.

    Cette contribution vient s’ajouter aux financements déjà disponibles, dont une contribution de la BEI de 90 millions d’EUR à l’appui de l’assistance technique pour aider au lancement des projets.

  • Alternate title
  • La BEI engage 800 millions d’EUR à l’appui d’investissements publics au Liban
  • Alternate summary
  • Lors de la conférence CEDRE organisée à Paris, le président de la BEI, Werner Hoyer, a annoncé que le Liban allait recevoir jusqu’à 800 millions d’EUR de financements pour des investissements publics à l’horizon 2020.

  • ID photo

  • Sub Article
  • * Cette désignation est sans préjudice des positions sur le statut et est conforme à la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies ainsi qu’à l'avis de la Cour internationale de justice sur la déclaration d’indépendance du Kosovo. Ci-après désigné Kosovo.

    ** La BEI commencera ses activités en Libye après la signature d’un accord-cadre avec le pays (actuellement en cours d’élaboration). À la suite des sanctions prises par l’UE en novembre 2011, la BEI a suspendu tous les décaissements et les contrats d’assistance technique relatifs aux projets en Syrie.

    *** Cette dénomination ne saurait être interprétée comme une reconnaissance d’un État de Palestine et est sans préjudice de la position de chaque État membre sur cette question.


  • Right column

  • Related Documents
  • Last modified-on: 20-01-2020