Dans l’intervention qu’il a prononcée lors de la Journée d’action pour les océans, organisée à Bonn dans le cadre de la COP 23, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, le vice-président chargé de l’action en faveur du climat et de l’environnement à la Banque européenne d’investissement (BEI) a exhorté la communauté internationale à consentir davantage d’efforts pour protéger les océans et soutenir l’économie bleue.          

Dans l’intervention qu’il a prononcée lors de la Journée d’action pour les océans, organisée à Bonn dans le cadre de la COP 23, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, le vice-président chargé de l’action en faveur du climat et de l’environnement à la Banque européenne d’investissement (BEI) a exhorté la communauté internationale à consentir davantage d’efforts pour protéger les océans et soutenir l’économie bleue.          

Jonathan Taylor s’est exprimé comme suit : « La Banque européenne d’investissement, qui est le bailleur de fonds à long terme de l’Union européenne, peut jouer un grand rôle dans la protection de l’environnement, notamment de nos océans. Avec votre aide, nous pouvons réduire les rejets de substances polluantes dans l’eau, gérer les ressources marines de manière durable et atténuer les changements climatiques. »

« Il convient de souligner qu’il sera tout simplement impossible de faire du vert sans faire de bleu », a-t-il ajouté. « En d'autres termes, afin de respecter les objectifs de Paris et les objectifs du millénaire pour le développement, nous devons mettre en place une économie bleue au même titre que l’économie sur terre doit être verte. »

S’exprimant lors d’un des événements organisés en marge de la Journée d’action pour les océans, le vice-président Taylor a précisé : « La communauté internationale doit toutefois collaborer à cette fin. Il est clair que les stratégies climatiques actuelles – aux niveaux national, régional et local – ne se traduisent pas par des politiques et mécanismes concrets qui permettent de réduire l’acidification des océans. »

(Cliquez ici pour consulter le texte intégral de son allocution – la version prononcée est susceptible de différer)

Étant l’un des grands défenseurs de l’accord de Paris sur le climat, la BEI s’est engagée à mettre 100 milliards d’USD à disposition pour financer l’action en faveur du climat d’ici à 2020. Les efforts déployés par la banque de l’UE contribuent activement à la réduction des émissions de dioxyde de carbone et s’attaquent à de grands problèmes liés à l’eau, comme l’acidification et le réchauffement des océans, qui s’aggravent dans le monde entier.

La BEI participe à un large éventail de projets mis en œuvre en mer et sur les côtes : soutien à des projets relatifs à l’adaptation aux changements climatiques et à la protection de la biodiversité et des écosystèmes en vue de renforcer la capacité de résistance des environnements côtiers et océaniques aux effets des changements climatiques. Ces cinq dernières années, la BEI a soutenu des activités relevant de l’économie bleue telles que l’éolien marin, les installations portuaires et les transports par voie d’eau en leur consacrant environ 8 milliards d’EUR.

L’appui de la BEI aux petits États insulaires a pris la forme de projets consacrés à l’atténuation des changements et à l’adaptation à leurs effets dans les Caraïbes (soutenus par un récent prêt de 110 millions d’USD consenti à la Banque de développement des Caraïbes afin de financer des projets visant l’atténuation des changements climatiques, ainsi que l’adaptation et la résistance à leurs effets), le Pacifique, l’océan Atlantique, l’océan Indien et la Méditerranée. Parmi ces projets, on trouve notamment un aéroport sur les Îles Cook, des routes à La Réunion, un parc éolien au Cap-Vert, des micro-réseaux solaires aux Maldives, des systèmes modernisés d’approvisionnement en eau aux Seychelles et un projet de centrale hydroélectrique aux Îles Salomon.

Les petites îles figurent parmi les terres les plus vulnérables aux changements climatiques. Découvrez sur cette carte interactive comment la Banque européenne d’investissement les aide à atténuer les changements climatiques et à s’adapter à leurs effets.

Le 10 novembre, la BEI a signé, lors de la COP 23, le plus gros prêt qu’elle ait jamais accordé dans le Pacifique : un projet lié à l’eau à Suva, la capitale des Fidji, qui contribuera à accroître la résistance du réseau d’approvisionnement en eau aux changements climatiques. Plus tôt cette année, la BEI a également approuvé un investissement de 20 millions d’USD dans le Sustainable Ocean Fund.

Cet investissement permettra de financer des entreprises marines et côtières qui contribuent à protéger l’environnement, à améliorer les conditions de vie des populations et à augmenter les rendements économiques.

Informations générales

Active dans plus de 130 pays, la Banque européenne d'investissement (BEI) est le plus grand bailleur de fonds pour les investissements liés à l’action climatique et le premier émetteur d’obligations vertes au monde. Un quart des financements de la BEI soutient l’action en faveur du climat et la Banque s’est engagée à fournir 100 milliards d’USD pour des investissements liés au climat sur cinq ans, jusqu’en 2020.

Lors de la COP 23 à Bonn, les spécialistes du climat et cadres supérieurs de la BEI mettront en avant le large soutien de la Banque aux investissements en faveur du climat dans différents secteurs et annonceront plusieurs initiatives stratégiques et investissements dans des projets. Le programme actualisé en permanence des manifestations de la BEI ainsi que les coordonnées de contact sont disponibles à la page suivante : http://www.bei.org/cop23

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