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- Grèce : la BEI prête 2 milliards d'EUR pour soutenir des investissements prioritaires
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- Grèce : la BEI prête 2 milliards d'EUR pour soutenir des investissements prioritaires
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- La Banque européenne d’investissement va prêter 2 milliards d’EUR au total pour financer des investissements prioritaires en Grèce. Ce prêt, le plus important jamais consenti par la BEI en Grèce, vient à point nommé pour appuyer l’économie réelle. En effet, son effet multiplicateur viendra soutenir la relance et accélérer la transition vers une croissance intelligente, durable et inclusive. Le concours est destiné aux domaines prioritaires que la Grèce a répertoriés comme étant vitaux pour son développement à long terme. Il s’inscrit également dans le droit fil de la stratégie de l’Union européenne pour une croissance à long terme, plus connue sous le nom Stratégie UE 2020, qui met essentiellement l'accent sur l'innovation, l'éducation, la société numérique et la lutte contre le chômage.
Le prêt de 2 milliards d’EUR en faveur de la République hellénique a été signé ce jour, au nom de la République hellénique, par George Papacostantinou (ministre des finances) et Louka Katseli (ministre de l’économie, de la compétitivité et de la marine marchande), et, au nom de la BEI, par Plutarchos Sakellaris, vice-président de cette institution. La signature du contrat concernant les investissements prioritaires cofinancés à l’aide de fonds de l’UE pendant la période 2007-2013, a eu lieu à Athènes.
À cette occasion, Plutarchos Sakellaris, vice-président de la BEI, a déclaré : « Le prêt de 2 milliards d'EUR accordé aujourd’hui à la Grèce cadre avec les mesures générales prises par la BEI au titre du plan européen pour la relance économique. Les investissements faisant l’objet de ce financement contribueront à renforcer la compétitivité de l'économie grecque et à accroître l'efficacité des aides non remboursables que la Grèce reçoit de l'UE. Nous nous appuyons sur l’excellente coopération que nous avons instaurée avec le gouvernement grec et nous unissons nos efforts à ceux de la Commission européenne dans les domaines de la recherche, de l’innovation et de l’entrepreneuriat, mais aussi pour ce qui concerne les investissements relevant des infrastructures durables et du capital humain. Je voudrais vous assurer que la BEI – la banque de l’UE et l’une des plus grandes institutions financières multilatérales du monde – continuera, dans les années à venir, à proposer à la Grèce sa gamme de produits et son savoir-faire qu’elle pourra immédiatement utiliser. »
L’intervention de la BEI permettra de financer une partie des contributions du budget national à ces investissements. Le prêt aura ainsi pour effet de réduire le risque de devoir reporter la réalisation d’infrastructures et d’équipements régionaux de première importance ; il devrait par ailleurs améliorer le taux d'absorption des fonds structurels de l’UE par la Grèce.
Se présentant sous la forme d’un prêt-cadre, le concours sera utilisé par l’État grec pour financer des investissements situés dans des domaines prioritaires inscrits dans le cadre de référence stratégique national. Les investissements susceptibles d’être financés sont regroupés en fonction des priorités retenues dans onze programmes opérationnels détaillés de la République hellénique. Les projets mis en œuvre dans le cadre de ces programmes devraient contribuer en premier lieu à la réalisation des objectifs fixés pour les quatre grandes priorités de l’économie grecque dans le contexte de la stratégie UE 2020, à savoir : le secteur productif, la société de la connaissance et l'innovation, l'emploi et la cohésion sociale, ainsi que l’attrait de la Grèce et de ses différentes régions en tant que lieux d’investissement, de travail et de vie. De nombreux secteurs sont concernés : les chemins de fer, l'environnement, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, l'eau, l'assainissement, la RDI, les TIC ainsi que le capital humain. Le principal projet visé dans le cadre de ces investissements concerne le corridor ferroviaire PATHEP, pour lequel un concours de 1 milliard d'EUR sera alloué à OSE. Ce projet de RTE-T prioritaire compte un certain nombre de travaux de modernisation sur la ligne Patras-Athènes-Thessalonique-Idomeni/Promahonas, un nœud ferroviaire situé à Acharnes, un centre de fret à Thriassio ainsi que la ligne ferroviaire reliant ce dernier au terminal de conteneurs Neo Ikonio du port du Pirée.
La BEI a consenti des prêts similaires à d'autre pays de l'UE, comme Chypre, la Roumanie, la Lettonie, la Lituanie et la Hongrie.
À l’occasion de cet événement, Louka Katseli, la ministre grecque de l'économie, de la compétitivité et de la marine marchande, et Plutarchos Sakellaris, vice-président de la BEI, ont également signé un contrat de 258 millions d’EUR destiné à la création d’un fonds de participation JESSICA. La création de ce type de fonds de participation permettra d’utiliser les aides mises à disposition par les Fonds structurels de l’UE à l'appui de projets visant un développement urbain intégré et durable. JESSICA (Joint European Support for Sustainable Investment in City Areas – Soutien européen conjoint à l’investissement durable dans les zones urbaines) est une initiative de la Commission et de la BEI, soutenue par la Banque de développement du Conseil de l’Europe. Elle répond à la nécessité de rénover ou de revitaliser certaines zones urbaines et a pour objet de pallier ce qui est perçu comme une défaillance du marché dans le secteur urbain ou, plus précisément, le manque de ressources d’investissement affectées au financement de projets intégrés de rénovation et de revitalisation urbaines, susceptibles de renforcer la pérennité des collectivités urbaines. À travers cette initiative, les États membres et les régions de l’UE ont la possibilité de procéder à des investissements remboursables dans des projets qui s’inscrivent dans le cadre d’un plan intégré de développement urbain durable. Ces investissements, qui peuvent revêtir la forme de prises de participation, de prêts ou de garanties, sont acheminés vers les projets par l’intermédiaire des fonds de développement urbain. Dans le cas présent, le ministère et la BEI travailleront en collaboration pour repérer des projets admissibles.
Note aux responsables de publication :
À propos de la BEI
Qu’est-ce que la BEI ?
La Banque européenne d’investissement, l’institution de financement à long terme de l’Union européenne, a été créée en 1958 en vertu du traité de Rome. Elle a pour mission de contribuer à l'intégration, au développement équilibré et à la cohésion économique et sociale des États membres de l'UE. La BEI emprunte d’importants volumes de fonds sur les marchés des capitaux et les prête à des conditions favorables pour soutenir des projets qui concourent à la réalisation des objectifs de l’UE. La Banque adapte en permanence ses activités à l’évolution des politiques de l’UE.
La BEI :
- jouit de la personnalité juridique et de l’autonomie financière au sein de l’UE ;
- agit dans le respect strict des meilleures pratiques bancaires et travaille en étroite collaboration avec les milieux bancaires au sens large, que ce soit lorsqu’elle emprunte sur les marchés des capitaux ou lorsqu’elle finance des projets d’investissement.
Qui sont ses actionnaires ?
Le capital de la BEI est détenu par les 27 États membres de l’UE. L’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni en possèdent chacun 16,2 % et l’Espagne un peu plus de 9 %.
Quels sont les types de projet que la BEI finance ?
L’activité de la Banque s’articule autour des six priorités de financement qui ont été définies par ses actionnaires et par l’UE :
1. convergence et cohésion (en faveur, principalement, des régions les plus pauvres de l’UE) ;
2. petites et moyennes entreprises ;
3. énergie ;
4. recherche-développement et innovation ;
5. infrastructures ;
6. protection de l’environnement.Chiffres-clés : la BEI en 2009
Total des opérations de financement : 79 milliards d’EUR (augmentation de 37 % par rapport aux 58 milliards d’EUR alloués en 2008), dont :
- dans les États membres de l’UE : 71 milliards d’EUR.
- dans les pays candidats et candidats potentiels : 4,3 milliards d’EUR.
- dans les pays relevant de la politique européenne de voisinage ou de mandats spécifiques : 3,7 milliards d’EUR.
Total collecté au travers d’émissions obligataires lancées sur les marchés internationaux en 2009 : 79,4 milliards d’EUR (59,5 milliards d’EUR en 2008) via 262 transactions (247 en 2008).
L’activité de la BEI en Grèce en 2009
En 2009, la BEI a prêté au total 1,6 milliard d’EUR, soit 33 % de plus qu’en 2008 (1,2 milliard d’EUR). Sur ce montant, plus de 1 milliard d’EUR ont bénéficié à des projets réalisés par des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi qu’à des investissements d’infrastructure de petite ou moyenne dimension mis en œuvre par des organismes privés ou publics, y compris des collectivités locales, ainsi que d’autres bénéficiaires, sans distinction de taille. Ces financements ont principalement concerné des investissements dans les transports, l’industrie, le tourisme, les services, l’économie de la connaissance, l’énergie, la protection de l’environnement et l'aménagement urbain. Le concours en faveur des services d’incendie grecs a marqué le début, en Grèce, d’une nouvelle ère de partenariats public-privé dans des secteurs autres que les transports, tandis que d'importants progrès ont été accomplis dans la mise en œuvre de l’initiative JEREMIE.
Les programmes opérationnels (PO) de la République hellénique
Système de gestion, de suivi et de contrôle
Types de PO
PO sectoriels
PO environnement et développement durable
PO compétitivité et entreprenariat
PO convergence numérique
PO amélioration de l’accessibilité
PO sectoriels
PO développement des ressources humaines
PO éducation et apprentissage permanent
PO régionaux
PO Macédoine – Thrace
PO Grèce occidentale – Péloponnèse – Îles ioniennes
PO Crète et îles de la mer Égée
PO Thessalie – Grèce continentale – Épire
PO Attique
Fonds
Fonds européen de développement régional (FEDER) / Fonds de cohésion
Fonds social européen (FSE)
FEDER
Coordination et supervision globales
Autorité de coordination nationale (direction relevant du ministère de l’économie)
Coordination du FSE
Service spécial relevant du ministère du travail et de la sécurité sociale
Autorités de gestion, intermédiaires
13 services spéciaux dans les régions, 5 services spéciaux au sein des ministères et 48 organismes divers pour les aides publiques
Autorité de certification
Service spécial au sein du ministère de l’économie (unité indépendante)
Autorité de vérification
Comité de vérification financier (EDEL) (au sein du ministère des finances)
Suivi
Comité ministériel conjoint pour les programmes communautaires
Conférence annuelle des présidents des comités de suivi des PO
Comités de suivi des PO
Programmes opérationnels (*) (PO) et le projet ferroviaire PATHEP
Coût total (mio EUR)
Contributions UE (mio EUR)
Contribution du budget national (**) (mio EUR)
Autres sources (mio EUR)
1. PO environnement et développement durable
2 137
1 425
356
356
2. PO compétitivité et entreprenariat
2 168
1 159
205
803
3. PO convergence numérique
1 468
860
215
393
4. PO développement des ressources humaines
2 523
1 862
452
209
5. PO éducation et apprentissage permanent
2 215
1 440
618
157
6. PO Macédoine – Thrace
2 729
1 547
332
850
7. PO Grèce occidentale – Péloponnèse – Îles ioniennes
785
436
122
228
8. PO Crète et îles de la mer Égée
710
336
157
217
9. PO Thessalie – Grèce continentale – Épire
1 183
618
202
364
10. PO Attique
2 714
1 264
358
1 092
Corridor ferroviaire PATHEP
2 819
1 494
1 000
326
Total
21 451
12 440
4 017
4 994
Prêt de la BEI
2 000***
(*) Axes prioritaires sélectionnés, suivant description technique.
(**) Montants admissibles à un prêt de la BEI.
(***) 9 % du coût total du projet.
Operational Programmes: “Competitiveness & Entrepreneurship” and regions in transition
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