Le fonds de fonds Geeref, qui est appuyé par la BEI, comptait parmi les premiers investisseurs de Frontier. « Notre structure permet d’inciter des investisseurs privés à s’engager grâce à un mécanisme de priorité en matière de retour sur investissement », explique Aglaé Touchard-Le Drian, gestionnaire d’investissements principale pour le Geeref. « Le capital sert au développement de projets liés aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, qui, par ricochet, bénéficient également aux communautés locales. »
« Pour le Geeref, les grandes priorités sont la protection de la planète, les profits, mais surtout les personnes », poursuit-elle. « Nous intégrons aussi les questions relatives à l’égalité hommes-femmes tout au long du processus d’investissement, parce que nous pensons non seulement que cela s’impose, mais aussi que c’est judicieux pour créer de la valeur sur le long terme. »
Les ressources de Frontier sont maintenant engagées en totalité dans six actifs qui produisent 139 MW d’électricité dans de petites installations hydroélectriques, solaires et géothermiques en Afrique de l’Est. L’un de ces actifs est la centrale hydroélectrique sur la rivière Siti, d’une puissance de 5 MW, située dans le district de Bilbo, dans l’est de l’Ouganda. Tournant à plein régime depuis un an et demi, cette centrale utilise le potentiel hydroélectrique de la rivière Siti à un endroit où son cours marque une série de rapides au niveau du village de Chesowari, dans la région du Mont Elgon.